Du bon usage des émotions et sentiments au travail
Nous traitons dans cette publication, du bon usage des émotions et sentiments au travail. Il est en effet, le plus souvent, faussement considéré, que l’expression émotionnelle, n’a pas sa place dans le monde du travail, ce qui, selon nous, constitue une grossière erreur de management!
On peut cependant considérer que cette expression est plus délicate à mener dans la sphère professionnelle, que personnelle.
Il faudra donc ici, procéder à l’expression émotionnelle authentique et non “rackétée”, et ce au bon moment, avec la bonne
personne et dans la bonne intensité (équilibrée).
Malheureusement, on constate, le plus souvent, dans la réalité, que les salariés/managés, du monde du travail, non seulement, n’expriment pas l’émotion authentique réellement ressentie mais qu’au contraire, ils la substituent au profit d’une émotion non ressentie, pour satisfaire un jeu social négatif, synonyme de mensonge! ‘Ils font semblant”!
C’est le principe de l’émotion “racket, ou l’expression authentique est dissimulée et remplacée par une émotion “racket”, non réellement ressentie, afin de satisfaire à ce “jeu social”, mieux accepté dans la sphère professionnelle, pense-t-on! Ainsi, les jeux sociaux les plus fréquents, sont: la peur, substituée en colère: jeu social: passer pour un héro, exemplaire et combatif -fréquente chez les hommes-.
La joie substituée en tristesse.
Jeu social: Etre modeste. La joie substituée en peur. Jeu social: Renforcer l’idée, que les autres, sont mus par de mauvaises intentions (faux compliments).
La colère substituée en joie. Jeu social: Montrer que l’on maîtrise la situation, que l’on prend la vie du bon côté.
La colère substituée en tristesse. Jeu social: Etre accepté et se faire plaindre.
La tristesse substituée en joie. Jeu social: Passer pour un bon vivant, faire le clown. Rappelons ici, que les “émotions rackets”, constituent l’un des 3 modes de dysfonctionnement émotionnel de l’A.T.
La semaine prochaine, nous traiterons plus en détail des émotions rackets.
D’ici là, bonne semaine