Le cercle vicieux de l'ancrage des croyanvces limitantes

Le cercle vicieux de l'ancrage des croyances limitantes

On peut résumer le cercle vicieux de l’ancrage des croyances limitantes, en reprenant le schéma du mécanisme des croyances en 8 étapes, de notre dernière publication.

1. Croyance de départ.
2. Expérience actuelle liée au (1)/ et environnement correspondant.
3. Pensées liées à la croyance de départ (1) et à l’expérience actuelle vécue (2), liée au (1) interprétation de cette situation (3).
4. Émotion/sentiments ressentis, liés à l’interprétation du (3),
5. et comportement adapté du sujet en relation avec l’émotion ressentie du (4),
6. réaction consécutive de l’environnement situationnel ou relationnel, face au comportement du sujet (5).
7. Conclusion en terme de résultat que le sujet tire de cette nouvelle expérience du (2) et ici, -8= confirmation par le sujet de la croyance limitante du départ (1).

C’est ce processus de confirmation de la croyance de départ qui induit la notion d’ancrage.

Le schéma 2, illustre bien ce mécanisme de cercle vicieux, d’ancrage de croyance limitante, avec le cas concret de Sylvia.

Sylvia, croit et pense fortement, que les gens l’évitent volontairement et que, ne pouvant donc leur faire confiance, elle doit s’en méfier! C’est sa croyance de départ (1).

Lors d’une réunion de groupe de travail de son entreprise (2), elle pense de façon négative, de cette expérience du moment, de par sa croyance de départ (1) et interprète (3) ainsi la réunion comme dangereuse pour elle.
L’émotion/sentiments qu’elle ressent au travers de cette épreuve, est de la peur et de l’appréhension liées (4), l’amenant à adopter un comportement relationnel fermé (5): bras croisés, sourcils froncés, lèvres pincées, regard fixe et sombre, tête baissée, interprété par ses collègues, comme un comportement froid, distant, évitant, voire hostile envers eux, les invitant à éviter la relation avec elle.(6). Sylvia tire comme conclusion (7) de cette nouvelle expérience (2), que décidément, c’est encore raté, pour son intégration dans le groupe et qu’en conséquence, elle a eu bien raison de se méfier des autres, une fois de plus, confirmant ainsi -8- sa croyance de départ (1).
Ainsi, se construit, se confirme et se pérennise ce cercle vicieux de l’ancrage des croyances limitantes ou négatives.
Telle la boule de neige que l’on fait rouler sur le tapis enneigé de l’expérience de la vie et qui grossir démesurément, le cercle vicieux de
l’ancrage des croyances limitantes grossit au cours de la vie et handicape lourdement notre bien-être et nos performances!